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MON PARCOURS

 

 

 

 

 

 

 

Quelque peu, atypique mon parcours est un atout qui me permet de me connecter pleinement à mes petits patients.

Présentant moi-même des troubles des apprentissages, j’avais été orientée dans la voie professionnelle: BEP carrières sanitaires et sociales. Celui-ci, grâce à quelques enseignants merveilleux m’a permis de prendre confiance en mes capacités et de développer un goût incroyable pour les études. J’ai alors pu bénéficier d’une passerelle vers un Bac ST2S.  J’ai ensuite rejoins les bancs de l’université avec une vue d’ensemble du travail dans différents types d’institutions médico-sociales et diverses populations accompagnées.

 

Passionnée par la biologie et animée par la curiosité de comprendre comment le monde fonctionne, je me suis dirigée naturellement vers la neuropsychologie en 3ème année de licence (l’université de Nanterre a la qualité d’être intégrative et de proposer en licence de l’anthropologie, de la sociologie, de la linguistique, éthologie, neurobiologie

et l’ensemble des branches de la psychologie : cognitive, du travail, sociale, psychopathologique, du développement…).

Mon master (obtenu en 2016 ) m’a permis de m’intéresser à la recherche et de confirmer que je souhaitais  travailler auprès de l’enfant.

 

Après un stage à l’institut Jérôme Lejeune ainsi qu'en pédopsychiatrie à la Pitié Salpêtrière  et ayant participé à une recherche sur la neurofibromatose de type 1, j’ai obtenu un poste au sein du CRTLA (centre référent trouble du langage et des apprentissages) de la Salpêtrière.

 

J’ai en parallèle exercé en libéral dans un cabinet parisien en collaboration avec un pédopsychiatre. Puis, j’ai souhaité me consacrer au milieu institutionnel, durant 3 ans au sein d’un service itinérant de prise en charge d’enfants avec autisme sans solution ainsi qu’un foyer de jour pour jeunes adultes présentant une déficience intellectuelle. 

 

Depuis 2019 j’exerce en libéral dans le sud Essonne, auprès des enfants et de leurs parents.

Enfin, la formation continue, apporter un peu de mieux être dans le monde et la rigueur scientifique faisant partie de mes valeurs principales, j’investis depuis 2021 le champ de la psychothérapie et plus particulièrement celui de la thérapie ACT.  /!/ A partir de juin 2024 j'exercerais désormais en Bretagne (22). 

 

C’est avec grand plaisir que je donne également deux fois par an des cours aux étudiants Nanterre en Master de neuropsychologie. 

Enfin, depuis novembre 2023 c'est avec joie et fierté que j'ai rejoins le réseau Epsilon à l'école en qualité de formatrice et superviseure. 

Curriculum vitae

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Mise à jour CV:

  • Formations : 2022; 2023 Ateliers : Débuter la pratique de la thérapie ACT ; La théorie des cadres relationnels ; Les processus évolutionnistes en thérapie ; Le désespoir créatif ;  Maîtriser et utiliser les notions de Soi de l’ACT  par le Professeur MONESTES. Supervision de ma pratique par Cécile ROSSIGNOL (psychologue ACT) individuelle et en groupe avec le Pr MONESTES. 

- Protocole d'Hanley  : The Practical Functional Assessment and Skill-Based Treatment  (traitement et prévention des comportements problèmes). 

- juin 2023 Congrès Best of ABA, Cagnes sur Mer

En cours : cours francophone sur le trouble de la personnalité limite (en ligne), université de Montréal. 

  • Expériences professionnelles

-Novembre 2023- actuel : Formatrice-Superviseure pour le réseau Epsilon à l'école (mise en place des bonnes pratiques dans les ESMS; formation sur diverses thématiques : enseigner la communication alternative et augmentative (CAA), apprivoiser les émotions avec l'ACT;  les fonctions exécutives, soutenir la métacognition...)

-juin-septembre  2023 Psychologue au sein d’une Plateforme ressources Autisme AAPISE (91) 0,30 ETP.

-janvier 2023 actuel - Membre du Conseil d’administration (secrétaire)  de l’OFPN : organisation française des psychologues spécialisé.e.s en neuropsychologie (bénévole).

-2022- Membre du comité scientifique du congrès national de neuropsychologie clinique (bénévole)

Qu'est ce que la thérapie ACT

 

 

 

 

 

 

 

Je reprends ici la définition de l'AFSCC (association francophone pour une science comportementale et contextuelle) qui me parait plutôt claire, à la fois synthétique et relativement complète. => Pour un peu plus de détails, cet article résume bien l'approche (processus, validité scientifique, déroulement des séances)  :   https://id.erudit.org/iderudit/1023992ar

"Développée par Steven C. HAYES, Kelly WILSON et Kirk STROSAHL aux EU, l’ACT fait partir de la troisième vague des Thérapies Cognitivo-comportementales. Elle prolonge les travaux du conditionnement opérant de Skinner sur le langage et la cognition tout en se basant sur la théorie des cadres relationnels. Fondée dans les années 80, des liens peuvent être fait avec la Gestalt, de la Logothérapie ainsi que de l’Approche centrée sur la Personne.

LE PRINCIPE
Le postulat de base de cette approche thérapeutique est le suivant: l’être humain en difficulté tend à privilégier des solutions à court terme permettant de lui apporter un soulagement immédiat au détriment de solutions à résultat durable, mais différé. Or ces stratégies à « portée immédiate » risquent – à long terme – d’éloigner la personne de ce qui est réellement important pour elle et, ce faisant, de produire un état d’insatisfaction qui pourra lui sembler plus ou moins sans issue. Grâce à un travail reposant sur différents processus thérapeutiques, l’ACT va permettre à la personne de prendre conscience de ce mécanisme et, idéalement, de le dépasser voire de le transcender.

Le principe est simple : au lieu de ruminer sans cesse le passé que l’on ne peut changer et de craindre un futur qui n’est pas encore, l’ACT se concentre sur le présent – sur ce qui EST. Dans la même logique, l’ACT nous incite à adopter une attitude d’exploration et de curiosité à l’égard de nos propres processus internes. Elle nous invite par conséquent à sortir du jugement défavorable de nos événements intérieurs au profit d’une observation non jugeante de ce qui se passe en nous. Cette approche expérientielle favorise donc l’acceptation de nos expériences intérieures, l’un des concepts clés de l’ACT.

Un autre aspect essentiel du modèle est l’enclenchement d’un processus de distanciation de nos pensées. L’ACT nous invite à sortir de notre habituelle logique d’identification avec celles-ci au profit de ce qu’elle appelle la « défusion ».

En clair, la thérapie de l’acceptation et de l’engagement nous invite donc, là encore, à endosser un rôle d’un observateur non jugeant, prenant les pensées pour ce qu’elles sont : des événements internes, a priori ni « bons » ni « mauvais ».

Au lieu de chercher à modifier les pensées, l’ACT intervient donc plutôt sur la manière d’aborder celles-ci. Ce faisant, nous sortant du principe de « soi comme contenu » (« je suis ce que je pense ») au profit du « soi comme contexte » (« je fais l’expérience de m’observer penser »).

Cette recherche de sens est un autre aspect essentiel de l’ACT. En accompagnant la personne dans la prise de conscience des valeurs qui l’habitent, le thérapeute pose les jalons du travail d’action engagée qui va suivre. Nous assistons alors à un renversement de stratégie: au lieu de chercher à éviter les situations et événements internes dérangeants (évitement expérientiel), la personne va poser des actions conscientes et engagées allant dans le sens de ses valeurs (action engagée).

En développant la capacité d’agir au nom de ce en quoi il croit et non plus de ce qu’il veut éviter, l’individu se libère de l’entrave que pouvaient représenter certaines pensées, émotions et sensations limitantes et gagne en flexibilité psychologique. « Que feriez-vous si vous agissiez en accord avec la personne que vous souhaitez être ? » devient l’une des questions centrales du travail thérapeutique. En faisant cela, l’ACT met l’humain au cœur des préoccupations et se positionne clairement comme un modèle humaniste.

CHAMPS D’APPLICATION
L’ACT est reconnue par le Registre National des Programmes et Pratiques Empiriquement Fondés (National Registry of Evidence-based Programs and Practices, NREPP) du gouvernement américain comme pratique efficace dans le traitement de la dépression, des troubles obsessionnels et de la santé mentale en général

 " Ce n’est qu’en acceptant ce que nous ne pouvons pas changer que nous réussissons à dégager les ressources nécessaires pour agir là où c’est possible afin d’orienter notre vie dans le sens des valeurs qui nous sont chères. L’ ACT nous apprend à donner à nos pensées et à nos émotions douloureuses la place qui leur revient, car elle considère que les efforts pour éviter la souffrance inévitablement liée à la condition humaine jouent un rôle de premier plan dans le développement et le maintien d’un large spectre de psychopathologies. Le but premier de la thérapie n’est pas la réduction des symptômes, mais l’augmentation de la flexibilité psychologique afin de favoriser l’engagement dans des actions contribuant à la construction d’une existence riche et pleine de sens. "

Dr. Philippe Vuille

 

Les axes d’interventions de la Thérapie d’Acceptation et d’Engagement (ACT) peuvent se résumer au travers d’un hexaflex comprenant :

  • l’acceptation,

  • la défusion,

  • le contact avec le moment présent,

  • le soi comme contexte,

  • la clarification de valeurs, et

  • l’engagement comportemental.

Ces axes d’interventions se basent sur le fonctionnement

de la théorie des cadres relationnels". 

illustration : https://www.facebook.com/profile.php?id=100057859411422​ 

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La neuropsychologie : le bilan neuropsychologique et la remédiation cognitive 

  • Qu’est ce que la neuropsychologie ?

« la neuropsychologie est la discipline qui traite des fonctions mentales supérieures dans leur rapport avec les structures cérébrales ». Hécaen (1972). ➡️ il s'agit de l'étude de la relation entre les régions cérébrales - émotions- comportements. 

 

La neuropsychologie développementale : est la « spécialité traitant la relation de l’apprentissage et du comportement avec le cerveau de l’enfant. » Francine Lussier.  

 

Ainsi, en neuropsychologie pédiatrique on s'intéresse aux mécanismes, des processus cognitifs : comment l’enfant se concentre, comment il apprend/mémorise, comment il comprend le monde qui l’entour, comment il raisonne et comment il réagit affectivement face aux apprentissages.

 

  • En quoi consiste l'évaluation neuropsychologique ? 

L’objectif d’un bilan neuropsychologique est de faire le point sur les compétences, mais aussi sur d’éventuelles difficultés cognitives de l’enfant/adolescent. Cela afin, de dresser un profil en termes de forces et de faiblesses et ainsi d’orienter au mieux la prise en charge. Il s’agit d’une lecture à un temps T des performances de la personne (les tests standardisés ne sont que des outils) au regard de l’observation clinique et des données recueillies durant l’entretien anamnestique. Celles-ci pouvant être influencées par différents facteurs comme la motivation, la fatigue ou la thymie (ex : anxiété). Nous prenons en compte la personne dans la globalité de ses dimensions psychologiques dans le respect de sa dignité et de son intégrité morale et psychique.

 

  • La remédiation cognitive kezako ? 

Il s'agit d'une prise en charge par un.e professionnel.le du soins, qui vise à intervenir sur la trajectoire développementale en entrainant les différentes capacités cognitives. 

 

Les objectifs de la remédiation cognitive sont spécifiques à chaque enfant, doivent être encrés dans son vécu quotidien (demande(s)/plainte(s) du parents/école et demande(s)/plainte(s) de l’enfant).

J’utilise le matériel et à la philosophie du génial Pierre-Paul GAGNE et de ses collaborateurs.trices, notamment Virginie CAILLEUX (neuropsychologue) et Valérie CASTELAIN-LEVEQUE et Julie DOSSINI (Orthophonistes) qui depuis plusieurs décennies enrichie sa méthodologie grâce, entre autres, aux neurosciences, à la linguistique, à la psychologie cognitive et à la psychologie du développement. 

Préalable : en remédiation cognitive nous suivons un processus en 3 ETAPES/PHASES : 

Modeler ➡️ superviser/médiation ➡️ autonomie/appropriation 

L’assise théorique de l’ensemble du matériel est celle du langage intérieur. Pour le favoriser Pierre-Paul GAGNE a conçu plusieurs outils que je vais tenter de vous exposer en résumé :

 

✏️REFLECTO qui utilise la métaphore de personnages-métiers (9 au total) pour concrétiser et leurs virus symbolisent les erreurs/dysfonctionnements -ce qui permet plus facilement le transfert des compétences - on vise ici le développement des fonctions cognitives (et plus particulièrement des fonctions exécutives : attention, planification, mise à jour mémoire de travail, flexibilité…). Reflecto est un vecteur de communication concret il permet alors la gestions des ressources cognitives. C’est un modèle qui a pour objectif de favoriser une interaction dynamique et adaptée à chaque situation en « ouvrant un espace de pensée commun » avec le patient. Il s’agit d’un outil évolutif, transversal et personnalisable. Reflecto fait ainsi prendre conscience de la synergie des fonctions exécutives.

Chaque personnage possède un répertoire de SCRIPTS (qu’est ce que l’on se dit : s’auto-interroger, ex: fais attention à.. fais attention pour…)et de SCENARIO (qu’est ce qu’on fait, qu’elle est ma stratégie ex: je reste concentrée sur ma mission) = le développement du langage intérieur. Pour ainsi permettre le transfert à toutes les activités de la vie du patient. 

Ainsi, la synergie (résultat optimal) des agents Reflecto c’est l’équilibre délicat et dynamique des processus exécutifs (ex: à un moment dans ce problème de maths je vais avoir davantage besoin de stratégie: architecte et d’attention : détective et contrôleur, puis si je me trouve bloquée je dois trouver une autre solution avec mon bibliothécaire et mon explorateur).

Une fois cela fait, nous pourrons RIRE = Retrouver l’Implicite Rendre Explicite : en matérialisant ainsi la démarche de raisonnement, ce qui permet d’offrir une sécurité mythologique à l’apprenant en lui faisant prendre conscience de ses ressources et en lui donnant de la contrôlabilité. De plus, c’est une méthode qui permet de cibler par la suite les adaptions pédagogiques (grâce à la OUPSOLOGIE, cf. Pédagogie de l’erreur, paragraphe un peu plus bas).

 

📌Une analogie saisissante ! :  🚗 chacun son bolide de course ! C’est à dire que chacun dispose d’un mode d’emploi qui lui est propre (ses forces et faiblesses, son fonctionnement cognitif et émotionnel); d’une destination (ses projets, objectifs, missions), de son itinéraire (façon d’y parvenir, ses stratégies d’apprentissages) et de son carburant (sa motivation, sa vitesse de traitement).

Remarque: 

La capacité de régulation émotionnelle est un prérequis à tout apprentissage.

Celle-ci fait partie des fonctions exécutives « chaudes »  ➡️cf. schémas ci-après.

✅ Pour en revenir à la métacognition, en fait c’est quoi ?

On peut aussi l’appeler pensée réflexive, il s’agit de « l’intimité du cerveau », ce qui se passe entre les deux oreilles, comme dirait P-P Gagné. 

C’est la pensée sur la pensée, c’est dire la prise de consciences de ses propres processus cognitifs (état d’esprit, stratégies/méthodes, conscience et prise en comptes des erreurs, modification intentionnelle de son comportement…). 

Pour y avoir accès il faut que la métacognition soit encrée dans l’action, c’est en faisant et en regardant faire que l’on peut agir dessus. 

Cela est essentiel car c’est par la métacognition que l’individu peut agir sur sa propre motivation (ex: souhaiter changer un comportement, une façon de penser…)

Pour développer les capacités métacognitives de l’enfant, il faut donc agir sur son langage intérieur, en lui apprenant à l’utiliser et en enrichissant son vocabulaire de gestion. Cela passe donc par lui apprendre à penser en 3D c’est à dire avec toutes les dimensions de ses sens : Visuel, additif et kinesthésique (nuances, contrastes, tonalités, intensité…). Le professionnel doit alors permettre à l’apprenant de développer ses connaissances, ses stratégies et son expérience.

De plus, cela doit pouvoir intervenir sur l’ensemble de la ligne de temps d’une activité : c’est à dire avant -pendant - après.

En parallèle, les enfants ayant des troubles d’apprentissages ou autres difficultés scolaires ont bien souvent une faible estime d’eux-mêmes. C’est pourquoi il est impératif de les aider à développer un MINDESET EVOLUTIF (c’est à dire un état d’esprit de croissance/développement et non un état d’esprit fixiste « je suis nul en maths; je n’y arrive jamais ». L’enfant se trouve alors dans une illusion d’incompétence, voir dans de la résignation acquise. Il faut donc le prendre en flagrant délit de compétence (lui expliquer par exemple que son cerveau est le même quand il fait une dictée que lorsqu’il gagne un match de foot) et désamorcer les idées fixistes, transformer la petite voix méchante dans leur tête en une voix bienveillante avec eux-même. Pour cela : 

✅encouragements ok MAIS ceux-ci doivent être axés sur les processus et non sur des qualités/traits de personnalité. Exemple : « bravo, tu as bien choisi ton axe pour tirer! » Plutôt que de dire « Bravo tu es un champion ! ». Le cerveau est plastique, évolutif, il assimile toutes ces bonnes expériences et se modifie en conséquence. 

Egalement, le LANGAGE INTERIEUR est essentiel car il vient SOUTENIR L’ATTENTION et travailler toutes ses dimensions permet de structurer le langage et ⚠️ la MOTIVATION est indispensable car L’INTENTION précède l’attention. C’est pourquoi on utilise les JEUX (puisqu’ensuite les processus de pensée sont transférable à toute activité) et on associe le répertoire de l’enfant (ce qu’il aime, ex: les superhéros). 

Revenons sur les processus, c’est le voyage qui compte et non la destination, c’est dire le processus plutôt que le contenu auquel on accède via la pensée réflexive et algorithmique PEDAGOGIE DE L’ERREUR, ce qui nous intéresse c’est de comprendre comment l’enfant a fait, et si ça n’a pas fonctionné POURQUOI ? 

‼️ Pour améliorer une compétence il est essentiel de rester dans ce que Vygotski appelait la ZPD (zone proximale de développement) c’est à dire permettre à l’enfant de gagner un niveau de difficulté avec juste un étayage. Cela apporte alors un élargissement du champ de compétence. 

Les objectifs/le but d’une tâche, activité ou progression doivent être SMART : Spécifiques, Mesurables Accessibles Réalistes délimités dans le Temps

➡️ Finalement, la métacognition se base sur 3 PILIERS : connaitre le cerveau et son fonctionnement; développer le langage intérieur et améliorer la régulation émotionnelle. 

En parallèle de Reflecto, deux autres outils ont été inventés qui peuvent être utilisés en simultané ou de manière indépendante: 

 

✏️METAACTION:

Il s’agit de la scénarisation cognitive, avec Reflecto on se situe au niveau MACRO des fonctions cognitives, ici on intervient sur le MICRO, c’est à dire sur la compréhension d’un acte de pensée, d’une stratégie… 

« c’est un outil d'intervention pour enseigner explicitement comment construire des stratégies pour apprendre. 

Enrichir répertoire de stratégies Méta 

Développer habiletés Exécutives

Faire prendre conscience à l’apprenant des actions cognitives qu'il peut mettre en oeuvre pour mener à bien une tâche.

Enrichir ses habitudes évocatives

Augmenter son dynamisme cognitif » source définition : formation Predecc

Le matériel de Métaaction est composé d’un plateau mais il n’est pas nécessaire de l’utiliser systématiquement, et des pictogrammes qui représentent:

Les transactions sensorielles (ce qui se passe dans l’environnement) : auditif/déclaratif; visuel; moteur/kinesthésique.

Les actions cognitives (l’espace mental) : le rappel auditif, le rappel visuel, les constructions auditives, les constructions visuelles, le dialogue interne, l’évaluation positive ou négative (elle est associé à un état interne, cf. Personnage de l’Arbitre : repère une erreur, confort vs inconfort cognitif ).

Les connecteurs cognitifs (structurent le langage, donne une dimension temporelle) : ensuite, en même temps, en comparaison, point de décision.

Cela permet ainsi d’entrer dans le « modèle du monde de l’apprenant » et de faire des ponts avec le futur ce qui permet le transfert/généralisation/appropriation.

Le professionnel médiateur est alors un modèle cognitif, il accompagne et propose des idées, ce qui permet aussi de développer la flexibilité cognitive. 

 

✏️MEMOACTION

Visant le développement de la mémoire de travail, composante essentielle des apprentissages. La synergie va donc de paire avec Reflecto et Métaaction. Les 3 matériaux peuvent s’utilisent simultanément ce qui donne encore davantage de sens à l’apprenant. 

Egalement on travail sur la diminution de LA CHARGE COGNITIVE extrinsèque : dépend du nombre, de la vitesse, du degrés d’automatisation.

La charge intrinsèque elle, est liée à la difficulté de la tâche et aux capacités propres à chaque individu. « Sortir l’apprenant de sa zone de confort :

➪différents niveaux de difficulté = progression 

➪mise en place de nouvelles stratégies

➪optimisation des capacités

Intérêts multiples :

➪participation à l’équilibre des processus exécutifs

➪transfert dans les apprentissages scolaires

➪influence +++ habiletés sociales »

Dans la boîte de matériel il y a différent contenus : visuel, verbal, mathématiques, binaire…laisser l’opportunité à l’apprenant de choisir permet de diminuer son anxiété face à la nouveauté et à un matériel plus qu’un autre. Ainsi on favorise la régulation émotionnelle et on donne du sentiment de contrôle et ainsi donc de la motivation ce qui permet d’être attentif! 

Bravo vous êtes arrivés à la fin de ce contenu ! 👏🏻

J’espère qu’il vous aura apporté une meilleure compréhension de la remédiation cognitive telle que je la pratique, n’hésitez pas si vous avez des questions.

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La thérapie assistée par l'animal

 

 

 

 

 

 

Pour moi il s’agit d’une relation triangulaire dynamique et thérapeutique. C’est à dire une relation qui génère un mouvement créateur de mieux-être, dans une interaction élaguée et vraie, favorisant une disponibilité psychique. Cela permettant l’amélioration thymique, cognitive et motrice de la personne. A la fois au moment T de l’interaction/de la séance mais aussi  de manière durable avec des effets d’apprentissage et un retentissement bénéfique sur le plus long terme. 

Objectif  général

Proposer au bénéficiaire une activité lui permettant d’exprimer sa corporalité et son psychisme. Cela dans un cadre bienveillant, avec le chien comme tiers qui encourage à se dépasser, qui rassure, qui favorise la confidence car il ne juge jamais et de développer ainsi son sentiment de compétence. Le tout bien évidemment est adapté de manière spécifique à chaque individus, selon ses possibilités physiques et cognitives ainsi que sa motivation.

Précautions préalables : ​

  • Respect de l’état émotionnel et physiologique du chien à tout moment.

  • Règlement signé par les professionnels encadrant l’activité et les bénéficiaires.

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MOTRICITE

Motricité générale: travailler la régulation tonique et posturale via un parcours moteur, ainsi que la  coordination oeil-main et le passage d’obstacles. Entrainer la motricité fine : via un temps de brossage/toilettage, attacher la laisse, préparer des friandises… Apprendre à reconnaitre et utiliser les signaux d’apaisement du chien « communiquer autrement »: motricité buco-faciale, imitation, observation. Apprendre à canaliser l’agitation motrice par synergie/adaptation à l’animal et à ses ressentis.

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SENSORIALITE

Proposer un temps calme de brossage, caresses/massage du chien, exercices de respiration/relaxation. Différencier la texture des poils, les odeurs des produits de toilettages…

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COGNITION & EMOTIONS

Entrainer l’attention et  les fonctions exécutives : observation de ce qui se passe dans l’interaction, suivre un séquentiel de brossage, suivre une recette de création de biscuits pour chien… Effectuer une tâche du début à la fin. Développer son estime de soi et sa confiance en soi. Mémoire et souvenirs : réminiscence, élaboration du discours/chronologie.  Langage : verbal et non verbal, utilisation du Makaton et de pictos. Développement de l’empathie et de la théorie de l’esprit. Stimulation cognitive via des jeux éducatifs: Mémory et questions/réponses… Identification, expression et verbalisation des sensations et des émotions. Proposer des activités cognitives aussi au chien : tapis de fouille et apprentissage de tours.

Neven

Je suis un berger Australien, bleu merle tricolore, né le 02.09.2017

J’aime: 

  • Les caresses, lorsque je viens en réclamer je suis un vrai petit pot de colle !

  • Nager, mais il faut que j’ai « pattes » pour rentrer dans l’eau.

  • La pizza et la crème fraiche : c’est ce que je préfère ! et bien sûr toutes friandises naturelles de mastication (des idées ici ). 

  • Retrouver mes copains de balades, avoir du monde à la maison.

  • Courir dans les champs, escalader les rochers dans la forêt 

  • Les chasses au trésor; effectuer et apprendre de nouveaux tours

  • Les massages, mon canapé.

Je n’aime pas : 

  • Le vétérinaire, j’en ai très peur (suite à une expérience traumatique quand j'étais encore chiot), mais j’ai fais de gros progrès grâce au médical-training et la formation de Loraine Cerqueira comportementaliste canin.

  • Quand on cri sur quelqu’un ou que l’on tape sur un objet/que cela fasse du bruit, que l’on se bagarre. 

  • Les sons aigus/ultrasons

  • Rencontrer un chien quand nous sommes tous les deux en laisse.

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Code de déontologie des psychologues

=>  L'intégralité ici 

Le respect de la personne dans sa dimension psychique est un droit inaliénable. Sa reconnaissance fonde l’action de la·du psychologue.

PRÉAMBULE

L’usage professionnel du titre de psychologue est défini par l’article 44 de la loi n°85-772 du 25 juillet 1985 complété par l’article 57 de la loi n° 2002-303 du 4 mars 2002 qui fait obligation aux psychologues de s’inscrire sur les listes ADELI.
Le présent code de déontologie s’applique aux personnes titulaires du titre de psychologue, quels que soient le mode et le cadre d’exercice, y compris celui de la recherche et de l’enseignement.
Il engage aussi l’ensemble des enseignantes-chercheuses et enseignants-chercheurs en psychologie de la 16ème section du Conseil National des Universités, qui contribuent à la formation initiale et professionnelle des psychologues.
Il engage également les étudiant·e·s en psychologie, notamment dans le cadre des stages en formation initiale ou professionnelle.
Le respect de ces règles vise à protéger le public des mésusages de la psychologie.
Les organisations professionnelles signataires du présent Code s’emploient à s’y référer et à le faire connaître. Elles apportent, dans cette perspective, soutien et assistance à leurs membres.

PRINCIPES GÉNÉRAUX

La complexité des situations psychologiques s’oppose à l’application automatique de règles. Le respect du présent code de déontologie repose sur une réflexion éthique et une capacité de discernement dans l’application et le respect des grands principes suivants :

Principe 1 : Respect des droits fondamentaux de la personne

La·le psychologue réfère son exercice aux libertés et droits fondamentaux garantis par la loi et la Constitution, par les principes généraux du Droit communautaire et par les conventions et traités internationaux. Elle·il exerce dans le respect de la personne, de sa dignité et de sa liberté.
La·le psychologue s’attache à respecter l’autonomie de la personne et en particulier son droit à l’information, sa liberté de jugement et de décision. Toute personne doit être informée de la possibilité de consulter directement la·le psychologue de son choix.

Principe 2 : Respect de la vie privée, du secret professionnel, de la confidentialité

La·le psychologue est soumis·e à une obligation de discrétion. Elle·il s’astreint au secret professionnel et à la confidentialité qui doivent être garantis dans ses conditions d’exercice. En toutes circonstances, elle·il en informe les personnes concernées et recherche leur consentement éclairé. Elle·il respecte le principe fondamental que nul ne peut être contraint de révéler quoi que ce soit sur lui-même.

Principe 3 : Intégrité et probité

En toutes circonstances, la·le psychologue respecte les principes éthiques, les valeurs d’intégrité et de probité inhérents à l’exercice de sa profession. Elle·il a pour obligation de ne pas exploiter une relation professionnelle à des fins personnelles, religieuses, sectaires, politiques, ou en vue de tout autre intérêt idéologique. Elle·il prend en considération les utilisations qui pourraient être faites de ses interventions et de ses écrits par des tiers.

Principe 4 : Compétence

La·le psychologue tient sa compétence :
de connaissances théoriques et méthodologiques acquises dans les conditions définies par l’article 44 de la loi du 25 juillet 1985 modifiée, relative à l’usage professionnel du titre de psychologue ;
de l’actualisation régulière de ses connaissances ;
de sa formation à discerner son implication personnelle dans l’approche et la compréhension d’autrui.
Chaque psychologue est garant de ses qualifications particulières. Elle·il définit ses limites propres compte tenu de sa formation et de son expérience. Il est de sa responsabilité déontologique de refuser toute intervention lorsqu’elle·il sait ne pas avoir les compétences requises. Quels que soient
le contexte de son intervention et les éventuelles pressions subies, elle·il agit avec prudence, mesure, discernement et impartialité.
Principe 5 : Responsabilité et autonomie professionnelle

Dans le cadre de sa compétence professionnelle et de la nature de ses fonctions, la·le psychologue est responsable, en toute autonomie, du choix et de l’application de ses modes d’intervention, des méthodes ou techniques qu’elle·il conçoit et met en œuvre, ainsi que des avis qu’elle·il formule.
Elle·il défend la nécessité de cette autonomie professionnelle inhérente à l’exercice de sa profession notamment auprès des usagers, employeurs ou donneurs d’ordre. Au préalable et jusqu’au terme de la réalisation de ses missions, elle·il est attentif·ve à l’adéquation entre celles-ci et ses compétences professionnelles.
Elle·il peut exercer différentes missions et fonctions. Il est de sa responsabilité de les distinguer et de faire distinguer leur cadre respectif.

Principe 6 : Rigueur et respect du cadre d’intervention

Les dispositifs méthodologiques mis en place par la·le psychologue répondent aux objectifs de ses interventions, et à eux seulement.
Les modes d’intervention choisis et construits par la·le psychologue doivent pouvoir faire l’objet d’une explicitation raisonnée et adaptée à son interlocuteur, ou d’une argumentation contradictoire avec ses pairs de leurs fondements théoriques et méthodologiques.

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